J’ai décidé de bouger. Je veux aller voir ailleurs. On m’a demandé si c’était parce que l’herbe s'y trouverait plus verte. Non, c’est juste que je veux reprendre une contenance, une attitude intérieure sans peur du regard de l’autre. Je me faufile donc dans les limbes et change de nom. Mon visage reste le même, mes mots persistent. Mes idées farfelues, mes ficelles de lin aussi.
Je tire de toutes mes forces pour que la vie m’emplisse et m’inonde. Oui, j’entends vibrer. C’est un appel impérieux. Un de ceux qui vous retournent une femme en moins de deux. Je construis. Mes satellites sont bien ancrés dans le ciel. Ils tournent sans moi. Il suffit qu’ils puissent m’apercevoir de temps à autre par la lucarne de leur cœur. Et même si je mourais, je serais là. Ils le savent. J’ai tout fait pour y être de bonne façon. À ma meilleure image. L’aimante, la douce, la fidèle.
24 novembre 2009
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